Le Hobbit : la Bataille des cinq armées, les avis de la rédaction
Voici les premières critiques des membres de notre équipe à propos du dernier volet du Hobbit. La liste sera complétée au fur et à mesure. Sans spoiler.
– Avis de Juliette –
Film vu le mardi 02 Décembre à la projection presse au cinéma Gaumont Marignan des Champs Elysées, en 3D et VOST.
Faire une critique sans entrer dans les détails n’est pas évident, je vais donc rester brève et évasive afin d’éviter tout spoiler.
Pour remettre les choses dans leur contexte, je dirais que je ne suis pas une très grande fan des deux premiers films. Ils m’ont beaucoup déçus, tant sur le fond que sur la forme. J’avais donc beaucoup d’appréhensions en allant voir La Bataille des Cinq Armées, en espérant secrètement que ce film allait me réconcilier avec la trilogie.
Dans l’ensemble, j’ai apprécié. En tant que film à part entière, j’ai passé un bon moment et je ne serais pas contre le revoir, ce qui n’est pas vraiment le cas pour les deux premiers.
La première heure et demie du film passe plutôt vite, l’action s’enchaîne avec rythme, tout se passe plus ou moins bien. En revanche, la deuxième partie, qui concerne exclusivement la bataille, est à « mourir d’ennui ». Il ne s’y passe rien de spécial, les combats entre les personnages sont trop longs, beaucoup trop longs, surtout quand on connaît déjà le sort final de chacun. Je n’ai pas caché mon soulagement une fois la bataille terminée, et j’étais heureuse de voir arriver les 10 dernières minutes, qui permettent de clore le film sur une note plutôt positive.
De manière générale, Peter Jackson nous laisse, une fois de plus, un goût d’ «inachevé ». Certaines scènes sont coupées net, dans le feu de l’action. La différence entre les scènes en images de synthèse et les scènes « réelles » est trop flagrante. Les raccords entre de nombreuses scènes sont très mal faits. Certains points sont trop « bâclés » – quelques personnages n’apparaissent que 2 secondes, d’autres ne prononcent pas un mot – et à contrario, d’autres sont « trop » développés, de manière inutile (surtout un, en fait). Peter Jackson s’attarde bien trop sur des cascades qui en envoient plein la vue, quand il aurait peut-être été préférable d’accorder plus d’importance à d’autres protagonistes. De plus, dès qu’une émotion forte ou une tension se crée, elle est totalement détruite par un humour parfois trop potache.
Je n’ai pas accroché à certaines scènes totalement WTF, dont une en particulier avec Legolas qui signe ici sa scène la plus « exagérée » des deux trilogies. Il en va de même pour Bard, avec la flèche noire, ou dans la ville de Dale pendant le combat (bon, ce n’est pas pire que la brouette de Thorin).
Encore une fois, il y a beaucoup trop d’incohérences, même s’il y en a moins que dans les deux premiers volets. Certaines scènes “clés” sont carrément passées à la trappe.
Côté « fidélité au roman », certains changements sont positifs, d’autres non, absolument pas, voire même inacceptables. Malheureusement je ne peux en dire plus sans spoiler.
Autre point noir : les dialogues !! Qui s’est chargé de ces dialogues ? Ils sont, pour la plupart, creux, prévisibles, insignifiants. Je pense aux échanges entre deux personnages en particulier. On retrouve même plusieurs répliques totalement identiques de l’un à l’autre ! Je suis certes un peu dure, mais c’est parce que j’en attendais beaucoup plus pour un film de cette envergure.
Sans surprise, le design de Bolg et Azog me reste toujours en travers de la gorge. C’est simple, leurs scènes ressemblent à des « cinématiques de jeux vidéos ». Dain ne me plait pas non plus, et encore moins sa monture.
Pour finir, Peter Jackson ne donne pas de « fin » à ses personnages. Il présente Bard comme le grand héros de ce volet, mais au final, on ne sait pas ce qu’il devient, sa dernière scène est tout à fait banale. Il en va de même pour d’autres, mais je ne peux pas en dire plus. Que deviennent-ils, où vont-ils ?
En ce qui concerne les points positifs, j’ai aimé Gandalf, Galadriel, Elrond, Saruman, en bref, le conseil blanc qui envoie du lourd et nous offre une superbe scène d’ « héroïc fantasy » !
Martin Freeman, quel bonheur ! Comme les fois précédentes, il est, pour moi, le véritable rayon de soleil de cette trilogie. Et quel plaisir de voir Bilbo présent tout au long du film ! La prestation de Richard Armitage est également à saluer. Smaug est à tomber également, j’en ai eu la chair de poule ! J’apprécie de voir les Nains sous un jour « nouveau » dans le sens où ils ne sont pas aussi caricaturaux que dans les deux premiers opus.
Malheureusement, je n’ai pas ressenti le « frisson final » à la fin du film. Je n’ai pas ressenti ce frisson apporté par la fin de la trilogie du Seigneur des Anneaux. Même pas une once de tristesse. Ce film me laisse plutôt l’impression d’une succession de prouesses techniques et visuelles, de cascades exagérées . De manière générale, on s’attendrait presque à une suite tant il nous laisse un goût d’inachevé (oui, je me répète, mais c’est vrai.) Il me semble qu’on ne peut pas réellement juger ce film avant d’en voir la version longue.
Ce chapitre conclut une trilogie plutôt laborieuse, qui, même si elle reste agréable dans son ensemble, me laisse un goût plus qu’amer. J’aurais espéré mieux pour un retour en « Terre du Milieu » et pour moi, Peter Jackson n’a pas réussi à restituer “l’esprit Tolkien”.
– Avis de Morgane –
Le Hobbit est l’adaptation d’un conte pour enfants, et, comme tout le monde le sait, la production a voulu suivre la lignée du Seigneur des Anneaux. Ne soyez donc pas étonnés de voir des scènes épiques dans ce dernier film, elles s’avèrent être parfois encore plus impressionnantes que celles de la précédente trilogie.
Après avoir été déçue par la Désolation de Smaug, j’attendais énormément de ce final. On en ressort cependant avec une impression d’inachevé, Peter Jackson reconnaît d’ailleurs lui-même n’avoir fini de travailler sur le film qu’une semaine avant l’avant-première. C’est sans doute pour cela que les effets spéciaux, supposés se fondre dans la masse, se révèlent parfois assez voyants.
Dans l’ensemble, on retrouve toutes les scènes attendues d’un film d’action/fantasy. Certaines apparaissent cependant sorties de nulle part. On est alors en droit de se questionner : « Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Aurais-je dormi une fraction de seconde ? Qu’ai-je donc loupé ? ». Et puis ces passages disparaissent comme ils sont apparus, sans livrer la moindre réponse.
Comme si ça ne suffisaient pas, certains personnages sont tournés en ridicule pour alléger un trop-plein d’actions. Malheureusement, cela ne fait que leur donner un air stupide. On finit presque par avoir pitié d’eux, alors que le but recherché était de nous amuser. De plus, insérés en pleine action, ces touches d’humour maladroites décrédibilisent parfois toute la scène. Là encore c’est dommage.
Outre ces personnages, il y a aussi ceux qui agacent, et on peut ici compter sur celui de Tauriel, que je n’aimais déjà pas dans le précédent film. Ce volet ne fait que confirmer mon ressenti. En ce qui concerne la romance avec Kili, elle me paraît absurde et les passages où l’on voit les deux amoureux sont juste pénibles.
Malgré ces quelques tâches noires au tableau, je suis quand même agréablement surprise par ce dernier film. Il ne comporte pas que des points négatifs (fort heureusement), et je dois avouer que je l’ai, à ma grande surprise, beaucoup apprécié.
Que serait un film sans ses acteurs ? Pas grand chose à n’en pas douter. Dans le cas présent, ces derniers s’avèrent bons, il n’y a certes pas de quoi révolutionner le septième art, ce n’est pas ce qu’on leur demande, mais ils incarnent efficacement leurs personnages. Thranduil fait l’objet de critiques très mitigées, certains l’ont aimé, d’autres l’ont détesté. Personnellement, je l’ai toujours apprécié, et cette impression s’est largement confirmé durant ce final. Cela étant, cet Elfe est loin de voler la vedette aux deux principaux personnages : Thorin et Bilbo. Ces derniers sont fascinants et livrent des scènes des plus intéressantes. Malgré des moments forts, Bard est vite relégué au second plan, se contentant de suivre les autres protagonistes. Quant aux nouveaux personnages, on y compte principalement Dàin, un Nain au look sophistiqué et coloré, contrairement aux autres qui arborent un look plus sombre.
Ce dernier apparaît durant les scènes de batailles, qui sont agréables à regarder. Ainsi on y voit clairement l’investissement, tant des acteurs que du metteur en scène, pour les chorégraphier sans défaut. Malheureusement les vues en plongée sont plus confuses, on y distingue avec difficulté les différents camps et ce qui s’y passe réellement.
En dehors de ces scènes de combat, une en particulier à retenue mon attention: celle du Conseil Blanc. Ce passage est tout simplement fantastique. Les acteurs sont magistraux et le décor génial. Pour autant, c’est plutôt court et on espère en voir plus dans les 30 minutes de version longue annoncées par Peter Jackson.
J’ai beaucoup aimé aussi les clins d’oeil fait en direction du Seigneur des Anneaux, c’est plaisant et efficace, et permet de connecter ces deux trilogies
Le film s’achève par une scène simple, agréable et belle, sur un magnifique générique porté par la chanson de Billy Boyd, qui termine ainsi la trilogie et le voyage en terre du Milieu tout en douceur et émotion.
En quelques mots, ceux qui n’ont pas lu le livre passeront un très bon moment. Quant à ceux qui l’ont lu (et l’ont en tête), ils seront sans aucun doute plus sceptiques.
– Avis d’Alexandre –
D’autres rédacteurs se sont exprimés avant moi et résument fort bien mon ressenti global sur la trilogie. Après être sorti très partagé de la projection du premier volet, et tout aussi mitigé après le second, je n’attendais plus grand-chose de la Bataille des Cinq Armées. Le premier film jonglait avec difficulté entre deux registres peu évidents à concilier, et quelques-uns des ajouts de Peter Jackson et son équipe, pour approfondir l’histoire, nous détournaient de l’objet premier du récit, à savoir Bilbo. Entre scènes d’actions exagérées aux allures de combo de jeux vidéo, personnages caricaturaux et humour gras, quelques pépites arrivaient néanmoins à se démarquer et à nuancer cette impression. Le second film, plus sombre, avait choisi son ton et réglé l’un des problèmes majeurs du premier par la même occasion. Cependant, malgré le divertissement sympathique qu’il constituait, il souffrait de problèmes de rythme et d’un traitement maladroit de certaines scènes qui en plombaient l’intégralité. J’avais eu la sensation de passer de scènes très intéressantes et bien amenées à scènes bien moins abouties. A l’heure de la parution de la Bataille des Cinq Armées j’étais donc curieux, pour ne pas dire inquiet : une promotion moribonde, pas de journal de production, un film livré par Peter Jackson très peu de temps avant l’avant-première mondiale, rien de bien rassurant en somme. Ne voulant pas juger le film sans l’avoir vu, je me suis, néanmoins, rendu au cinéma un brin circonspect, “le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées” arriverait-il à me réconcilier avec la trilogie, ou du moins avec Peter Jackson ?
Avant toute chose, je tiens à préciser qu’il s’agit de mon ressenti personnel, de mes impressions, vous avez le droit de ne pas être d’accord, mais nul besoin de dégainer vos épées, j’en ai une également…
Après avoir passé plus de deux heures dans une salle obscure je suis ressorti avec le même sentiment amer qu’à l’issue des deux précédents volets. Le film me paraît inachevé, tant sur la forme que sur le fond. Il contient en effet des scènes presque parfaites qui sont vite rattrapées, comme dans les précédents épisodes, par des passages dont l’écriture et à la mise en scène s’avèrent plus douteuses. On se retrouve à passer de scènes fines, bien réalisées, bien amenées, qui touchent la perfection, à des scènes inutiles, tout sauf subtiles, voire même niaises et grotesques par moment. Un perpétuel va et vient. Je n’ai pas passé un mauvais moment, mais il n’était pas bon pour autant, je n’ai pas réussi à entrer dans l’intrigue. Et pourtant, ça commençait bien !
Globalement j’ai apprécié le premier tiers du film. Les scènes y sont rythmées et nous replongent directement dans le feu de l’action. On n’a pas le temps de s’ennuyer ! La scène de l’Attaque de Lacville, par exemple, s’avère être une réussite dans laquelle Smaug est tout aussi terrifiant et majestueux que dans le second volet. Malheureusement elle est bien trop courte pour que produire un véritable effet – elle a lieu avant l’apparition du titre, c’est vous dire ! – et se trouve quelque peu gâtée par des éléments périphériques que je ne détaillerai pas ici. Dans le même ordre d’idée, l’attaque du Conseil Blanc à Dol Guldur poutre sévèrement et se paye même le luxe de vagabonder vers quelques expériences visuelles intéressantes. Les prestations de Sir Ian McKellen, Cate Blanchett, Hugo Weaving et Christopher Lee sont à saluer, de même que la mise en scène globale de ce passage. Paradoxalement, c’est ce dernier, pourtant absent de l’histoire même du Hobbit, qui se hisse en tête de mes passages favoris et qui constitue, à mon sens, l’un des points forts du film. Au final on adorerait en voir davantage même si l’on doit bien admettre que ce passage est loin de l’esprit Tolkien. On notera que l’apparition d’un personnage en particulier vient – une fois de plus – gâcher un peu la fête. Seul bémol au rythme effréné de ces scènes, le passage d’un pan de l’histoire à l’autre donne l’impression de sauter d’une trame narrative à une autre sans véritable lien et de courir après le temps.
Au-delà de ces quelques scènes, il convient de noter la prestation de Richard Armitage dans le rôle de Thorin qui constitue également un atout dans ce dernier volet des aventures du Hobbit. Sa manière d’interpréter les changements de comportement du nouveau Roi sous la Montagne reflète un talent d’acteur indéniable. Il en va de même pour Martin Freeman, qui incarne Bilbo à la perfection bien qu’il se révèle parfois un peu trop badass pour un Hobbit ou parfois trop peu présent face à un Thorin érigé en personnage principal. Si l’on se penche sur le jeu d’acteur et sur le traitement des personnages, le film dévoile d’ailleurs quelques surprises appréciables. Thranduil, par exemple, se bat avec style et fait désormais l’objet d’une approche plus poussé. On dépasse alors l’image d’un Roi froid aux allures de Reine du Bal : bien joué ! Dommage que ce revirement soit si tardif. En revanche, si l’on omet le trio Thorin, Fili et Kili, les apparitions des Nains sont loin d’être mémorables. Non pas que les acteurs soient mauvais, mais ils se trouvent noyés dans le trop plein de personnages. La prestation d’Evangeline Lilly, quant à elle, commence bien, mais sombre vite, submergée dans des dialogues niais et plats et dans une histoire d’amour mièvre qui m’a mené au facepalm à de nombreuses reprises.
Enfin, dernier point fort de ce film, même s’il reste minime : quelques liens sont établis avec la première trilogie. Tous ne sont pas forcément bien amenés, mais la scène finale est vraiment très plaisante. Associée au générique de fin interprété par Billy Boyd, elle nous rappelle le « bon vieux temps » du Seigneur des Anneaux.
Malgré ces éléments que l’on ne peut pas négliger, le film contient bien trop de moments grotesques ou dépourvus de sens pour que je puisse le juger convenable. Aussi mon compteur de facepalm a atteint des sommets et je ne compte plus les lignes de dialogues et autres punchlines en mousse qui parsèment le film. Attention, je le reprécise pour les garnements du fond, il ne s’agit que de mon avis.
Gros point noir s’il en est : là où le début se déroule avec une cadence effrénée (un peu trop ?) la suite du récit perd énormément en rythme, c’est du moins l’impression que j’ai eu. De fait, j’ai trouvé le dernier tiers particulièrement ennuyant malgré quelques moments forts : un comble quand on pense que ces derniers instants devaient marquer l’apogée de la trilogie. Le dernier acte semble avoir été ajouté pour étirer, une fois encore, le récit. Les multiples rebondissements dans les combats de quelques personnages seulement font perdre de vue la Bataille des Cinq Armées. L’histoire n’avance pas et la bataille tant attendue m’a fait l’effet d’un pétard mouillé, je n’y ai ressenti aucun enjeu.
Le film souffre, par ailleurs, des mêmes travers que le premier opus : son ton parfois décalé détruit tous les effets dramatiques mis en place par Peter Jackson. Alfrid, par exemple, se révèle confondant de niaiseries et de pitreries lourdes. Difficile de voir une quelconque crédibilité derrière les moments forts et importants du récit, quand ils sont suivis ou précédés de ce type d’humour gras.
Mais l’humour gras n’est pas le seul à incriminer ! De nombreux passages totalement absurdes se retrouvent dispersés dans le film : les Elfes se prennent pour des ninja, Legolas enchaîne les legolasseries en défiant les lois de la gravité avec une aisance déconcertante. On se retrouve avec une palanqué de moments dont le traitement visuel et l’écriture sont des plus douteux, et qui ne laissent, au final, qu’une forte impression de n’importe quoi.
Dans le registre du n’importe quoi, certains personnages sont si caricaturaux qu’on se demande s’il s’agit d’une mauvaise blague de Peter Jackson. D’autres se voient traités en profondeur alors qu’il n’y a pas lieu de trop s’attarder sur eux, là où ceux qu’on aimerait voir un peu plus sont tout bonnement absents ! En un mot : le réalisateur part en tous sens et s’éparpille. Beorn vous éblouira notamment par son caméo de deux secondes ! Pire encore, certains personnages sont oubliés en cours de route à la fin du film ! On ne sait rien de ce qu’il leur arrive. Que Peter Jackson veuille développer et augmenter leurs histoires, cela le regarde, mais la cohérence exigerait que ces personnages ne soient finalement pas abandonnés à leur sort de cette façon. Quel intérêt à aller creuser leur histoire si c’est pour les jeter à la poubelle à la fin ? Et qu’on ne vienne pas me dire que la version longue corrigera ces travers – même si on peut l’espérer – : ce n’est pas là sa vocation première, sans compter que la durée du dernier opus permettait largement de finir le travail de ce côté.
S’ajoute à ces passages un ultime point noir et non des moindres : les effets spéciaux. Entendons-nous bien, je ne rejette pas les effets numériques, encore faut-il pour cela qu’ils soient bien faits. Le rendu graphique est tout sauf constant. Sur certains plans les effets spéciaux sont saisissants de réalisme, alors que sur d’autres ils sont trop voyants pour procurer une quelconque sensation. Les plans numériques ne sont utiles que s’ils se fondent dans la masse. Si ce n’est pas le cas ils participent à faire sortir le spectateur du film, c’est ce qui m’est arrivé à maintes reprises. Sincèrement, cela ne vous dérange pas de voir tous les Elfes arborer le même visage dans un plan avec Thranduil (ce plan est visible dans le trailer et reste inchangé) ou de les voir s’animer si étrangement dans les plans larges ? Vouloir repousser les limites techniques c’est bien, mais si c’est pour obtenir un rendu proche de celui d’un mauvais film d’animation, ça l’est un peu moins. Fort heureusement, ces passages à la qualité discutable ne sont pas omniprésents. On notera, en outre, la présence de quelques plans en extérieur qui permettent de montrer un peu la Nouvelle-Zélande. Un comble que ces plans soient si peu représentés alors que le pays se revendique être la Terre du Milieu…
Au final ce film ne m’a ni convaincu ni réconcilié avec Peter Jackson. Remettons les choses en contexte, je ne suis pas l’un de ses opposants farouches. J’ai adoré la trilogie du Seigneur des Anneaux, malgré ses quelques défauts. Mais il nous livre là un travail inégal, à l’image de l’ensemble de la trilogie du Hobbit et c’est franchement dommage. Tous les éléments étaient réunis pour faire de cette dernière un retour gagnant en Terre du Milieu : les illustrateurs Alan Lee et John Howe, les équipes de Weta, les scénaristes du Seigneur des Anneaux, les textes de Tolkien. Mais finalement, pour moi, la magie n’opère pas. Les rajouts pour étoffer l’histoire sont parfois mal intégrés dans ce film – comme dans les précédents – et conduisent à perdre le spectateur en chemin. L’histoire se retrouve alors étirée comme du beurre sur une tartine trop grande.
La trilogie du Hobbit reste clairement en deçà de la précédente. C’est une affaire de choix peu judicieux avant d’être une question liée à la densité du livre. Ici, la force de Peter Jackson c’est avant tout de repousser les limites de ce qui se fait au cinéma, mais c’est aussi sa faiblesse. Nombre d’effets ne semblent pas réalistes. Par ailleurs, peut-être aurait-il mieux valu construire totalement le scénario plutôt que de se lancer sur des pistes, tourner des scènes à la pelle et ne plus savoir comment les assembler après l’ajout d’un nouvel arc narratif à l’histoire. Le passage de deux films à trois n’est sans doute pas étranger à ces difficultés. On a l’impression que Jackson se perd en chemin, se fait submerger par le monstre qu’il a créé et se raccroche aux branches avec quelques scènes de transition maladroites : la Terre du Milieu méritait mieux pour cet adieu. En dehors de quelques scènes, je n’ai retrouvé ni le souffle épique ni l’émotion que m’avait procuré le Seigneur des Anneaux. J’ai eu l’impression à la fin de cette trilogie de rentrer « chez-moi », à la manière de Bilbo, et de découvrir qu’en mon absence, cet univers si familier ne l’était plus. Le matériau de base est différent, Peter Jackson a voulu le faire épique, on peut le comprendre, j’aurais aimé que cela fonctionne, mais pour moi ce n’est pas le cas.
– Avis de Lilou –
Réveil difficile le lendemain de l’avant première parisienne de la Bataille des Cinq Armées au Rex. Écrire une chronique constructive, réfléchie et sans spoiler est un exercice compliqué quand on a du mal à se remettre de ses émotions mais… je vais faire de mon mieux.
Un petit mot sur l’ambiance de cette avant-première. Il y avait énormément de monde, une file à l’entrée s’apparentant davantage à une grappe d’êtres humains qu’à autre chose, mais tout s’est déroulé dans le calme et sans bousculade, un vrai soulagement. L’attente avant le début des festivités a été longue, plus d’une heure avant la diffusion à l’écran de l’arrivée de Peter Jackson, Martin Freeman et de Richard Armitage qui ont signé des autographes et discuté avec les médias. Les trois célébrités sont ensuite montées sur scène et ont répondu, durant quinze minutes environ, aux questions de l’animateur. Rien d’extraordinaire n’a été dévoilé, la discussion a surtout tourné autour des impressions concernant la fin de la saga. Pour finir, il y a eu, avant le début du film, la remise de son prix au gagnant d’un jeu sur Twitter. Avant de quitter la scène, Peter Jackson plaisante, disant que l’entretien a duré trop longtemps et que la diffusion du film est annulée. Rires et applaudissements avant le début du dernier épisode des aventures en Terre du Milieu.
Au vu du trailer et des deux opus précédents, il était évident que ne pas penser au livre pour apprécier le film était la meilleure chose à faire. Cela étant, si certains passages sont tout bonnement excellents, d’autres sont, pour rester polie, parfaitement oubliables.
L’action démarre très vite, sans préambule, et l’on est immédiatement plongés dans le feu de l’action. Dans un premier temps les scènes s’enchaînent rapidement et on s’en prend plein les yeux. La bataille en elle-même est très inégale : on a des impressions de surenchère en matière de combats, un peu comme dans un jeu vidéo. L’abus d’images de synthèse renforce d’ailleurs ce sentiment. Certaines cascades sont tellement surréalistes qu’on se croirait dans une version déguisée des jeux olympiques qui ne sert en rien le propos. J’ajouterais que le film contient des ajouts de scènes superflues sur lesquelles Peter Jackson s’appuie pour faire un raccord entre la trilogie du Hobbit et celle du Seigneur des Anneaux, ce qui rend l’ensemble d’une maladresse confondante. Voyant cela, je me suis posé beaucoup de questions, avant de me dire que ces passages supplémentaires étaient finalement ratés, et qu’il valait mieux ne pas en faire grand cas.
Le traitement des personnages, et par là même la prestation des acteurs, sont également inégaux. Richard Armitage m’a époustouflée, superbe Thorin tout en retenue. Martin Freeman est également à applaudir, son jeu est magique, et ce n’est pas uniquement parce qu’il a le rôle titre qu’il porte le film sur ses épaules. Bilbo est adorable, émouvant, parfois cocasse, il n’y a absolument rien à redire sur lui, il est juste parfait. J’ai apprécié Thranduil en chef de guerre, même si les à-côtés du personnage m’ont laissés un rien perplexe. Ensuite… il y a Bard, tristement creux. Sensé jouer un rôle important dans l’histoire, il n’a aucune présence à l’écran, ses dialogues sont vides et répétitifs, ce qui est fort dommage. Legolas m’a rendue très triste. J’aime profondément le personnage du Seigneur des Anneaux, qu’il s’agisse du livre ou des films, mais là… Si j’ai cru toucher le fond l’an dernier devant la Désolation de Smaug, force est de constater qu’il restait encore de quoi creuser. Je ne suis pas sûre que la prestation d’Orlando Bloom y soit pour quelque chose, mais ce pauvre Legolas a été massacré. Il porte sur son dos la grande majorité du « n’importe nawak » du film.
Pour en finir avec les défauts, les scènes avec les Orcs sont beaucoup trop « propres » comparées à la précédente trilogie. On oublie les créatures effrayantes et crasseuses, au profit de monstres sans âme ni charisme qui n’impressionnent que par leurs armes, leur nombre, la taille de leurs alliés trolls – qui ne valent pas mieux visuellement – et leur propension à foutre des baffes. Tout cela est creux, finalement, et bien dommage.
Par contre, il faut saluer Smaug à sa juste valeur, réussite intégrale en matière de dragon destructeur et sournois, ainsi que la scène du Conseil Blanc en mode combat. Ce passage est impressionnant en tout point, des effets visuels aux personnages qui font de la surenchère en matière de charisme. Ah, Saruman… et Galadriel… et Elrond… (pardon, je m’égare).
Au final, je suis très partagée à propos de ce film, peut-être plus encore qu’avant de l’avoir vu. J’en attendais à la fois beaucoup et pas grand-chose…et c’est exactement ce que j’ai obtenu. De très bonnes scènes et des ratages complets. On se demande juste « pourquoi ». Parce que tous ces passages ratés, non seulement dans la Bataille des Cinq Armées mais dans toute la trilogie, ne servent en rien le fond de l’histoire. Ce ne sont que des rajouts, des tentatives maladroites de donner du piment à une intrigue qui n’en avait pas besoin. Navrée d’avoir à le dire mais le piment est sacrément éventé.
Finalement, en sortant, ça m’aura donné l’envie de relire le livre pour remettre les choses dans le bon contexte, celui de Tolkien et de me revoir la trilogie du Seigneur des Anneaux qui restera, définitivement, de qualité supérieure à celle du Hobbit à tout point de vue ou presque.
-Avis de Cyril-
Si le premier film du Hobbit m’avait replongé dans la Terre du Milieu avec quand même quelques réserves, le second m’en avait extirpé avec forces de baffes. Autant dire que j’attendais ce dernier opus avec beaucoup – le mot est faible – beaucoup d’appréhension. Les bandes annonces, spoilers et sneaks peaks n’avaient fait que me confirmer mon intuition, mais j’avais quand même envie de donner une dernière chance à cette saga. Je ne peux pas nier que je suis allé à la rencontre de ce dernier Hobbit avec le léger espoir d’être surpris.
Dire « Hobbit » est finalement assez paradoxal, ce dernier ne faisant que de la figuration. A peine une ou deux actions seront effectuées par Bilbo, le reste du film sera principalement centré sur Thorin, admirablement interprété par Richard Armitage. L’écriture, le ton du personnage, tout reflète ses deux changements de personnalité au cours du film. Il n’est d’ailleurs pas le seul à avoir retenu mon attention, le trio Galadriel-Saruman-Elrond est tout bonnement fabuleux. On retrouve aussi un Ian Mckellen au meilleur de sa forme pour une dernière fois dans la peau de Gandalf, et Thranduil est tout bonnement épatant. Mention honorable à Benedict Cumberbatch, en Smaug bluffant.
Mais pour moi la plus grande surprise vient d’Azog. L’Orque est toujours aussi informe, à mon goût, mais il est l’un des meilleurs méchants que j’aie vu depuis longtemps. Placé dès le départ en stratège, il est le personnage le plus intelligent du film, plaçant ses pions, forçant ses ennemis à sortir ou à se battre sur plusieurs fronts. Mais cet aspect rusé des Orques est rapidement mis en déroute par ses troupes, composées d’un bestiaire tout bonnement ridicule, qui ne pense qu’à se fracasser la tête la première contre les remparts ennemis.
Bard est bien évidement mis en avant lors des premiers instants du film, mais malgré la prestation honorable de Luke Evans, le personnage ne décolle pas, et au final est entraîné par les évènements, sans prendre de réelles décisions. Derniers personnages des Hommes, le Maître n’est présent que pour une toute petite partie du film, quant à Alfrid, son serviteur, s’il quitte son rôle d’ersatz de Grima, ce n’est que pour devenir le comic relief du film, qui m’est vite devenu insupportable.
Viennent ensuite les Nains. Plus dense, le film n’a pas le temps de revenir sur eux, et on ne les voit presque pas. Dommage, il s’agit pourtant de leur quête pour reprendre Erebor. Quant aux Nains des Monts de Fer et à Daïn Pieds d’Acier, le film les abandonne en pleine bataille. Le roi des Nains représente d’ailleurs une petite déception. Sur le papier, il semblait être représenté comme le premier de sa race à apparaître en réelle position de force, en tant que leader d’une armée. Si le voir arriver sur un cochon en guise de monture est déjà déstabilisant, constater qu’il donne plus de coups de tête que de coups de marteau est tout bonnement gonflant.
En parlant des personnages gonflant, Legolas obtient largement la palme. Les lois de la physique semblent avoir un effet assez limité sur lui, et ses interactions avec les autres combattants sont tellement rares qu’il passerait presque pour un spectateur. A noter qu’il est également le sujet de la tentative de raccord la plus maladroite du Hobbit avec le Seigneur des Anneaux.
Je n’ai aucune envie de m’étendre sur Tauriel. Si, dans la Désolation de Smaug, je n’avais rien contre le personnage, dans cet opus elle bénéficie d’un traitement si scandaleux – le mot n’est pas trop fort – que cela me fait dire de Peter Jackson qu’il n’a rien compris aux Elfes.
J’aurai aimé parler plus longueument de Beorn, mais son temps d’apparition est si cours que vous pourriez le manquer en éternuant. Ce personnage est également laissé pour compte au milieu de la bataille, et n’a aucun impact scénaristique.
Radagast, quant à lui, va me permettre d’aborder le point des Deux Ex Machina, le personnage n’ayant que cette seule utilité.
Trois Deux Ex Machina, surtout pour un film au ton épique et sérieux, c’est trop. Mais cette mécanique est, de plus, très mal utilisée. Les Deux Ex Machina sont des interventions salvatrices, extérieures et imprévues qui permettent de débloquer une situation qui paraissait, jusque là, insolvable. Ces mécaniques permettent de provoquer des piques de tension et de soulagement aux spectateurs. Celui-ci éprouve de la peur pour les personnages principaux, rien ne semble pouvoir les sauver, jusqu’à ce qu’un élément inattendu fasse redescendre la pression. La scène de la Bataille de la Porte Noire, dans le Retour du Roi, en est un bon exemple.
Le problème, dans le Hobbit, c’est qu’il n’y a jamais de danger ressenti. Chacun sait que Gandalf et Bilbo restent en vie, et que la mission est un succès – faute de quoi, comme le rappelle Gandalf, Fondcombe, la Lorien et la Comté n’existeraient plus dans le Seigneur des Anneaux. Il y a moins de pression à faire redescendre, et la seule chose que cela apporte, c’est un effet bâclé, symptomatique du reste du film. On a l’impression que Peter Jackson ne comprend plus son matériau de base. Noyé dans la Bataille, tout intérêt pour l’histoire disparaît bien vite, et certains passages sont d’ailleurs copiés plan sur plan sur le Retour du Roi. La bataille pourtant est bien rythmée, je ne me suis pas ennuyé. Alors qu’est-ce que je reproche au film ? N’ai-je pas vu un bon divertissement ?
Certes oui, j’ai vu un bon divertissement. Mais les écrits de Tolkien n’ont pas vocation à dievertir, en tous cas, pas sans objets. Je n’ai trouvé aucun propos dans ce film, ni même dans cette trilogie, aucune réelle réflexion. Est-ce trop demander à un film que d’essayer de nous grandir ? Le fait qu’il soit grand public empêche-t-il la moindre réflexion d’apparaître ? Beaucoup parlent d’hommage à Tolkien au travers des films, mais je doute que le moindre hommage ne soit rendu, quand toute force symbolique disparaît au profit d’histoires d’amour immatures. Mon seul espoir est que ces films pousseront peut être une nouvelle génération de lecteurs à s’intéresser à Tolkien…
C’est pas un argument le coup des « ça ressemble à des cinématiques de jeu vidéo », je vois ça de plus en plus et je trouve ça désolant, vraiment, avez-vous déjà joué à un jeu-vidéo avec des cinématiques comme ça ? Sachant que les seules cinématiques du même style sont celles de studios de cinéma. La 3D (oui, la 3D, pas le relief) a atteint un niveau impressionnant avec le Hobbit, et tout ce qu’on trouve à lui dire, alors que c’est une prouesse fabuleuse (cf. Smaug/Gollum) on nous sort encore des « ça fait jeu-vidéo ».
Je voulais simplement dire que CERTAINES scènes font « jeu-vidéo » (et encore, c’est exagéré, à ne pas prendre au pied de la lettre), justement pour dire que le Hobbit nous a habitué à des scènes parfaites (Gollum/smaug) et qu’à côté, d’autres font vraiment bâclées.
Dans ce sens, je comprends mieux, je suis même d’accord, c’est sûrement dû à une distribution de budget (tout balancer sur Smaug, rien sur certains trucs), après je n’ai pas vu le dernier volet.
C’est surement dut au fait qu’ils n’étaient pas à jour et ont sortis le film qu’ils pouvaient sortir. Je crois juste qu’ils avaient besoins de plus de temps. A ne pas en douter, les CGI de la partie à laquelle on pense (c’est 5/10 min dans le film mais c’est flagrant) seront améliorés pour une VL mémorable.
J’ai vu le film le 4 Décembre, je n’ai pas compris quelle scène était visée, et non, l’argument « les CGI ne sont pas finis » n’est pas acceptable, c’est WETA Digital, Azog est parfait, pas un seul défaut d’animation, idem pour Bolg, les orcs, etc, si les gens sortent cet argument c’est par principe, parce-qu’il faut trouver un point noir au méchant film Hobbit de Peter Jackson, monsieur je ne pense qu’à l’argent, monsieur j’ai fait un film moins bon que le seigneur des anneaux, était-ce le but ? Ce qui est marrant, c’est de voir que vous vous plaignez de scènes qui se voient comme « en 3D » alors que même Dain est à 90% en 3D, c’est le seul point que j’ai trouvé gênant, alors ne parlez pas de « chorégraphie » c’est l’animateur qui s’en est chargé.
SPOIL
Justement, c’est de Daïn et des combats dans la vallée qu’il est question… franchement, aucune brutalité, aucun sentiment de guerre…
Quant à Azog, je crois qu’il est fait en priorité par rapport aux légions d’ orques.
C’est une question de point de vue, personnellement j’ai trouvé ça très immersif. Pour Azog, c’est évident qu’il est fait en priorité, c’est un personnage majeur, mais les légions d’orques sont tout aussi belles.
Alors, contrairement aux nains, je crois que les orques sont pas tous en CGI. Et puis, ils étaient prêts dans le 2e film où on les voyait déjà.
En espérant que dans cette version longue, elle soit plus utile que dans les précédents volets.
P.Jackson a donné déjà une info sur le travail qu’il va commencer sur le rajout des scènes pour la VL.
Il semblerait qu’il y aurait 30 min de film en plus. C’est pas si énorme…
Juliette, merci pour votre critique détaillée.
Mais le mieux, cela serait sur plusieurs points de votre critique (scènes qui finissent vite, charcutage, etc…) de refaire cette critique après la sortie de la VL qui selon PJ aurait 30 minutes de +.
Autant dire que 30 minutes de + avec un film de seulement 2h15 hors générique peut changer un film.
Cela ne changera pas certains aspects de votre critique mais cela pourrait faire évoluer de nombreux points qui vous ont déplu.
Rappelons-nous de Kingdom of Heaven de Ridley Scott qui en version cinéma s’est fait descendre (2h25) et qui en version Directors’cut (3h07) est devenu un grand film car il a pu compléter certaines scènes et il il a pu remettre une intrigue complète que le studio lui avait demander de couper. (le fils de Sybille).
A part un Voyage Inattendu, tous les autres films du Hobbit et du SDA ont leur vraie version en VL, les versions cinéma seront oubliés au fil des années.
Merci pour cette critique car ce n’est pas facile de faire une critique détaillée sans spoilers. Pour ma part, je trouve aussi les deux premiers Hobbit assez sympas mais très en dessous du Seigneur des Anneaux. J’espère vraiment que ce dernier volet mettra la barre beaucoup plus haut mais la critique de Juliette me refroidit un peu…. Quoique c’est pas plus mal d’entrer dans la salle avec de l’appréhension quitte à être rassuré sur certains points à la sortie. Les défauts des 2 premiers épisodes ont l’air de se retrouver dans celui-ci ce qui n’est pas illogique. J’espère néanmoins être moins déçu. Réponse dans une semaine…
Merci pour la critique !
Je suis soulagé ; C’est vraiment la partie « Conseil blanc et autres spoilers » qui me faisait peur. Mais apparemment, il s’agit du point fort du film. Concernant, les « cinématiques de jeux vidéos », si c’est aussi bien réalisé et aussi bien mis en scène que les jeux vidéos actuels, pourquoi pas, … En parlant du personnage trop développé, je pense que cela fait assurément et malheureusement à Tauriel (ou Kili).
Je pense que les fans de la Terre-du-Milieu espéraient que les deux trilogies de Peter Jackson se ressemblent, … un espoir de fou (comme dirait Gandalf), quand on sait que Tolkien a lui-même écrit le Hobbit et le Seigneur des Anneaux avec des volontés, des objectifs et des références différents. Ainsi il vaut mieux donc éviter de parler de « l’esprit Tolkien », alors que même la Tolkien Estate déclare que les films de Jackson ne respectent pas l’œuvre originelle.
Il ne ‘agit pas vraiment d’une critique mais plus d’un avis « à chaud » 🙂
Oui concernant l’effet cinématique, ce n’est pas dérangeant si on aime bien, moi perso je n’aime pas ça, dans le sens ou ça marque trop la différence avec les scènes réelles. Concernant les personnages trop développés, je ne fais malheureusement pas référence à Legolas ou Tauriel (bien que, encore une fois, ils le sont aussi, mais ça c’est depuis le premier volet), mais à un autre personnage auquel je ne m’attendais pas (je ne peux pas dévoiler de qui il s’agit sans spoiler). Après, on aime ou on n’ aime pas et je conçois tout à fait que certains aiment 🙂
Et bien entendu je suis d’accord avec toi pour le reste 😉
Juliette
Voilà, j’ai enfin pu voir le dernier film de la trilogie du Hobbit ! Et voici mon verdict ;
Pourquoi la partie de Smaug ne dure-t-elle que 5 min ? Elle est intense et a un grand rôle dans l’intrigue, mais c’est trop court, bcp trop court, …
La partie de l’attaque contre Dol Guldur, que tout le monde semble adorer … Je l’ai trouvé vraiment horrible. J’ai cru être dans une parodie de Tolkien ou dans un mauvais film de fantasy.Mon avis est entièrement subjectif, mes amis l’ont trouvé cool. Moi, je l’ai trouvé franchement inutile. Pourquoi intégrer l’aspect du Nécormancien dans la trilogie du Hobbit, si c’est pour amener à ça.
La Bataille des 5 Armées par contre, elle envoie du lourd, du très très lourd. Certains passages, parfois très différents du livres, surprennent et parfois font grincer des dents sans pour autant être trop dérangeant au final.
Sinon, comme l’a dit Juliette, un personnage, si l’on a lu le livre, a trop d’importance que prévu. Pour moi, il nuit carrément à l’ambiance du film.
La Bataille des 5 Armées, meilleur film que ses deux prédécesseurs ? Non, clairement pas dans sa version cinéma, … et pourtant peut-être bien que oui avec la Version Longue (wait and see) !
merci pour ta critique Juliette, car j’ appréhende ce troisième volet de cette saga que je trouve beaucoup trop infidèle au romans.De plus la trilogie du hobbit et vraiment en dessous de celle du Seigneurs des anneaux, je ne retrouve pas dans le Hobbit « l’univers Tolkien » (surtout dans le deuxième volet que je trouve nunuche avec tauriel et Kili). Je trouve aussi que le titre « La Bataille Des Cinq Armées » est inapproprié au film le titre « Histoire d’un aller et retour » était beaucoup plus approprié.J’ai peur de quitté la terre du milieu vue par Peter Jackson (point de vue que je trouve stylé quand même) sur un échec total……Enfin bon, j’espère que le dernier film relèvera les deux premiers opus.
Ça a été expliqué maintes et maintes fois, le titre « Histoire d’un Aller et Retour » n’était pas possible, l’aller, c’est se rendre jusqu’à la montagne, Bilbo, au début de ce troisième opus, y est depuis un petit bout de temps, titre inapproprié.
à ouais c’est vrai
faux, c’est un chapitre du livre a la fin
Quel rapport ? Là on parle du film, accessoirement.
J’ai vraiment beaucoup aimé! Le film etait magnifique, avec beaucoup d’émotions, certes Peter Jackson a prit des libertés mais je suis sure que Tolkien aurait aimé, il a rendu un bel hommage je trouve <3 Farewell
« Peter Jackson reconnaît d’ailleurs lui-même n’avoir fini de travailler sur le film qu’une semaine avant l’avant-première »
Et on parle des Deux Tours ? Si je ne me trompe pas, il ne savait même pas si la version finale était bonne, c’était préparé et il a découvert le résultat final en même temps que tout le monde.
Il fait pareil pour tous les films.
Justement, donc ce n’est pas un argument.
Existe t-il une liste des cinéma projetant le film en HFR vost 3d ?
« En France, il sera donc possible de voir Le Hobbit 3 en HFR dans certaines salles. Du côté des réseaux UGC et MK2, nous avons eu confirmation que ce ne sera pas le cas. Par contre, le réseau Kinepolis diffusera le film en 48 fps dans toutes les salles. Ce sera également le cas du complexe EuropaCorp situé à Aéroville (Roissy-en-France).
Pour ce qui est de Pathé/Gaumont, la situation dépend de la salle. Sur son site Internet, le réseau liste environ 25 salles équipées pour accueillir une projection HFR (PDF) qui permet de se faire une idée des endroits où Le Hobbit 3 sera projeté dans ces conditions. Néanmoins, joint par téléphone, le réseau explique que toutes les séances ne seront pas proposées en HFR. A Paris, le Gaumont Marignan, le Pathé Beaugrenelle et le Pathé Wepler diffuseront le film en 48 fps (avec son Dolby Atmos pour les deux derniers), mais le Gaumont Opéra Capucine et le Gaumont Parnasse ne le proposeront en HFR qu’une séance sur 2. Un ratio qui tombe à 1 sur 3 à l’Aquaboulevard. Pour le reste de la France, le mieux est de se rendre sur le site du réseau, et de vérifier au cas par cas.
Reste le cas des salles indépendantes, qui sont difficiles à lister. Certaines sont déjà connues : Le Cézanne à Aix-en-Provence, Cin’amand à St-Amand-les-Eaux, Cinédome à Clermont-Ferrand, Megarama à Pian-Médoc et Cinéville à La-Roche-Sur-Yon, rapporte le blog Cloneweb. On peut rajouter à la liste le cinéma de Chaumont (Haute-Marne), le Cinéville de Quimper et le cinéma Le Manège à Givet. »
Source : Clubic.
Merci ! J’ai effectivement un Kinépolis qui le donne en HFR 3D mais malheureusement pas en vo… Cette saga n’aura bénéficié tristement que d’un petit élan de diffusion dans un format correcte ! Merci !
Vous avez fait du copier coller entre vous
Les rédacteurs, pas mal
<>
Comique, réplique du seigneur des anneaux
Etienne, il semblerait que plusieurs rédacteurs partagent un avis similaire, de là à parler de copier/coller…
– Alexandre
Je confirme, ce n’est pas du copié-collé.
Les fans et les adorateurs de Tolkien ont tous réagi de la même façon, ils ne l’ont pas aimé, ou plus précisément ont détesté certaines scènes. Moi aussi, je reconnais les grands défauts du film et surtout les manques scénaristiques.
Pourtant, apprécier le film nécessite de faire le deuil du livre. Est-ce simple de mettre de côté ses attentes de puriste de Tolkien ? Oui et non, il m’a bien fallu 3/4 d’heure de déception pour enterrer mes souvenirs littéraires, mais après je l’ai vraiment apprécié la vision bordélique de Peter Jackson. *SPOIL : La venue des Manges-Terre ne m’a même pas fait grincer les dents, c’est pour dire »
Pourquoi tu prends la parole pour les fans et adorateurs de Tolkien ? Regarde les avis sur les sites Tolkien à travers le monde, sur Tolkiendrim, tu as vu les résultats du sondage ? Tu as vu les avis sur le groupe facebook de Bilbo le Hobbit ? Non. Le film est aimé des fans.
Tu dis toi même avoir réussi à mettre de côté le « respect » du livre, je connais beaucoup de puristes qui ont aimé le film. Les membres de Tolkiendrim n’ont pas aimé la trilogie (et des fois cela relève plus de la haine que de la raison), mais cela ne signifie pas que tout les puristes l’ont détesté.
Je suis dans cette catégorie, les puristes, j’ai bouffé du Tolkien à toutes les sauces imaginables, cela ne m’a pas empêché d’adorer la trilogie du Hobbit.
« Non. Le film est aimé des fans. »
Je pense que Mr Ethnologue voulait dire qu’il a vu plus d’avis mitigés ou négatifs sur ce film que sur les précédents. Pour autant en terme de chiffre précis on n’en sait pas grand chose.
« Les membres de Tolkiendrim n’ont pas aimé la trilogie (et des fois cela relève plus de la haine que de la raison) »
De la haine ? Rien que ça ? Donc si on n’a pas aimé c’est forcément que l’on hait Peter Jackson ? C’est un brin caricatural non ? Pour ma part j’explique ne pas faire partie des opposants farouches à Jackson et avoir aimé le Seigneur des Anneaux, enfin, je dis ça comme ça hein 🙂
– Alexandre –
« Les fans et les adorateurs de Tolkien ont tous réagi de la même façon, ils ne l’ont pas aimé, »
C’est on ne peut plus clair.
« De la haine ? Rien que ça ? »
Oui, j’insiste, j’ai l’impression que quoiqu’il arrive, les films après Un Voyage Inattendu devaient être mauvais. Depuis la sortie de la Désolation de Smaug vous êtes en pleine chute libre niveau estime de Peter Jackson, chaque petit défaut devient une immense erreur et chaque scène sublime et jugée excellente devient sympa. Juste parce-que « l’esprit Tolkien n’est pas restitué », il n’y a pas d’esprit Tolkien, c’est juste un terme inventé pour faire « hype/hipster » pour se sentir à part, chaque personne interprète l’univers Tolkien à sa façon, mais votre équipe s’est obstinée à démonter la trilogie du Hobbit par principe.
Il y a une différence entre argumenter sur les mauvais côtés d’un film et cracher dessus gratuitement. Quand je vois vos critiques, j’ai l’impression que vous vous perdez dans votre haine, vous reprochez ou glorifiez tous la même chose. Une sorte de schéma définit. Quand je vois l’interview de Juliette et Vincent Ferré, cela ne fait que confirmer mes propos, vous « essayez » de hair le Hobbit par principe, mais ce n’est pas fait correctement, cela en devient même amusant, qui sait, peut-être qu’au fond, vous avez aimé cette trilogie.
Je n’ai aucune haine pour Peter Jackson, la trilogie m’a déçu, c’est aussi simple que ça. On lui doit quand même la trilogie du Seigneur des Anneaux.
Quand on voit le ton de ton commentaire on se demande de quelle côté est la haine et le ton vindicatif. Libre à toi d’avoir ton interprétation de nos propos.
Après si tu n’aimes pas le site où ce que l’on y raconte tu peux toujours aller voir ailleurs 🙂
Bonne journée
– Alexandre –
C’est ce que je fais depuis quelques temps.. Et oui, c’est de la haine que j’ai envers les soit disant « puristes », parce-qu’ils sont tout sauf adorateurs de Tolkien.
Glorfindel, tu as coupé ma citation pour que cela t’arrange, c’est pas très pertinent :
« Les fans et les adorateurs de Tolkien ont tous réagi de la même façon,
ils ne l’ont pas aimé »
ALORS que ma vrai phrase était :
« Les fans et les adorateurs de Tolkien ont tous réagi de la même façon,
ils ne l’ont pas aimé, ou plus précisément ont détesté certaines scènes. »
« Regarde les avis sur les sites Tolkien à travers le monde, sur
Tolkiendrim, tu as vu les résultats du sondage ? Tu as vu les avis sur
le groupe facebook de Bilbo le Hobbit ? Non. Le film est aimé des fans. »
Oui, mais ces gens-là sont fan avant tout de la Terre du Milieu, de l’univers avant des écris. On peut aimer la Terre du Milieu sans connaître l’auteur ! Ne confond pas fans de Tolkien et de la Terre du Milieu !!! Ce qui est deux choses très différentes, mais qui peuvent dont les avis rejoindre sur certains points.
C’est ce que j’ai pu constater en écoutant les discussions après ma séance au cinéma, regarder des critiques sur de nombreux blogs, sur des vidéos Youtubes, sur des sites spécialisé sur le cinéma et/ou sur Tolkien.
ET puis chacun peut avoir son avis, non ? Moi, je l’ai aimé ! Les attentes des modérateurs de Tolkiendrim sur l’adaptation cinématographique du Hobbit étaient peut-être trop élevés, pourtant je comprends bien qu’on puissent être déçu.
Merci Mr. Ethnologue pour cet avis constructif 😉 Et en effet, comme tu le dis, on a tous le droit d’avoir un avis différent, et c’est important de respecter l’avis de chacun, qu’il nous plaise ou non. Le problème avec ce film c’est que beaucoup de fans aveugles oublient de prendre du recul. Il faut accepter le fait que d’autres n’aient pas aimé le film, c’est comme ça dans la vie, les gens ne sont pas forcément d’accord avec nous, ce n’est pas une raison pour les haïr. Puis sincèrement, si on était anti PJ, je vois pas pkoi on se casserait la tête depuis tant d’années à tenir un site qui parle de ses films, parce que mine de rien on est bénévoles et on y passe plusieurs heures par jour…bref. Bonne journée 🙂
Juliette
Eh bien voila un fan de plus du livre qui rejoint la rédaction pour dire qu’il n’a pas aimé l’adaptation… Ridicule, brouillonne, sans inspiration… 150 % d’accord !
Je précise que j’avais adoré la trilogie du SdA, mais là non ! Pas possible !
Non, et encore non, un fan de Tolkien n’est pas forcément contre les films de Peter Jackson « parce-que ça ne respecte pas les livres, ni l’esprit Tolkien », j’ai discuté avec des fans hardcore de Tolkien, des mecs qui te citent des passages du Silmarillion comme si c’était la bible, et ces mecs ont adoré la trilogie de Peter Jackson. J’ai coupé ton commentaire parce-qu’elle n’importait pas, dans tous les cas ce commentaire est faux, ils n’ont pas TOUS réagit de la même façon, c’est ridicule de dire ça.
« ET puis chacun peut avoir son avis, non ? »
Je n’ai jamais dit le contraire.
Ensuite,
« Puis sincèrement, si on était anti PJ, je vois pas pkoi on se casserait la tête depuis tant d’années à tenir un site qui parle de ses films, parce que mine de rien on est bénévoles et on y passe plusieurs heures par jour…bref. Bonne journée 🙂 »
Là est tout le problème, je ne saisis pas pourquoi vous perdez autant de temps en bénévolat à parler d’un mec que vous n’aimez plus et d’une trilogie que vous n’aimez pas vraiment.
« Il faut accepter le fait que d’autres n’aient pas aimé le film, c’est comme ça dans la vie, les gens ne sont pas forcément d’accord avec nous, ce n’est pas une raison pour les haïr. »
Sauf quand cela va jusqu’à influencer d’autres personnes à ne pas aller le voir. C’est une mauvaise vision du film qui est transmise. Vous dites « il faut respecter l’avis des autres » alors ne faites pas le coup de dire « C’est de la merde » au lieu de « Je n’ai pas aimé, mais allez vous faire votre propre avis ».
« Sauf quand cela va jusqu’à influencer d’autres personnes à ne pas aller le voir »
Nous n’avons pas un tel pouvoir. Quand au reste visiblement tu n’as pas compris la ligne éditoriale du site : nous traitons l’actualité autour de Tolkien, cela concerne autant les livres que les films. Nous avons globalement été déçu par le dernier volet, et quelques éléments des précédents nous ont dérangés, de là à voir de la haine faudrait voir à se calmer. On est très loin de faire dans le PJ bashing.
« ET puis chacun peut avoir son avis, non ? »
=> « Je n’ai jamais dit le contraire. »
Tu ne l’as pas dit, mais mettre notre avis mitigé sur le compte d’une haine envers Peter Jackson revient à l’invalider. Sauf que justement, un avis reste un avis, il n’a pas à être validé ou invalidé.
Maintenant un ton plus courtois serait apprécié quand tu réponds à d’autres lecteurs. Et encore une fois, si tu n’aimes pas le site et considère qu’on déteste Peter Jackson, tu peux toujours aller voir ailleurs !
– Alexandre –
Un ton plus courtois ? Je ne vois pas en quoi j’ai dépassé la limite de la courtoisie, je n’insulte en rien, et si cela dépasse selon cette limite, libre à vous de ne pas valider mon commentaire.
« On est très loin de faire dans le PJ bashing »
Connaissait pas ce terme, mais c’est vrai que c’est assez adéquat. Dans la critique c’est plutôt soft, mais dans certains posts précédents (Facebook & Tolkiendrim) on frôle la pratique.
« Peter Jackson, tu peux toujours aller voir ailleurs ! »
Sauf que j’aimais ce site, c’est ça qui me désole, je vous suis depuis le début, et j’ai noté cette chute progressive d’amour de l’aspect cinématographique Tolkien, ça m’a profondément déçu, aucun espoir, juste un peloton d’exécution destiné à PJ.. Je passais mes journées à lire vos news ou en espérer, et maintenant, rien que vos interviews ne m’intéresse pas car j’ai toujours l’idée en tête que quoiqu’il arrive, vous n’avez cure (comme ça on dépasse pas la limite de la courtoisie) des réponses. Il n’y a plus la magie d’il y a quelques temps, on dirait que vous faites ça à contrecoeur.
Disons que j’ai du mal avec le ton vindicatif de ton premier commentaire…
Quant au reste, je suis désolé, mais nous n’y pouvons rien si la trilogie en avançant nous a déçu de plus en plus. De là à parler de peloton d’exécution, tu exagères.
Par ailleurs, si nous n’avions rien à faire des interviews nous ne les métrions pas en ligne. La trilogie a déçu certains d’entre nous, pour autant le processus de création reste intéressant à observer, on sait tous que Peter Jackson et ses équipes ont fait un travail colossal.
Enfin, le site demande énormément de temps, si nous devions faire les choses à contre cœur nous ne les ferions tout simplement pas.
La seule chose que nous demandons c’est que nos lecteurs respectent un minimum nos avis comme nous respectons ceux qui ont aimé la trilogie, sans pour autant venir nous taxer de haine enver Peter Jackson.
Bonne soirée !
– Alexandre –
Peut-être un peu dûr sur tes propos, il ne massacre pas le hobbit, ils ont un avis négatif mais il ne ferait pas autant de reportage en nouvelle Zélande et tout tout simplement pour dire que c’est nul
Moi j’aime cette trilogie mais beaucoup de sites ont eu un avis péjorative et il y en aura toujours
ce n’était pas pris au sèrieux
plutôt d’accord avec les critiques ci-dessus.
Par contre un truc m’a vraiment choqué c’est la scène de fin entre bilbo et gandalf. Gandalf ce doute que Bilbon possède un anneau magique … quand on sait qu’il va passer des années a chercher après cette aventure, qu’il va demander à Aragorn de capturer Gollum pour en savoir plus …
Personnellement cette scène m’a, achevé. Vraiment déçu pour cette trilogie et ce dernier opus est le moins fini des 3 films.
Non Gandalf ne se doute pas de cet anneau, l’anneau du mordor. Il sait que Bilbon possède un anneau qu’il a récupéré et qu’il fait partie des anneaux « magiques » de ce monde.
Ok mais il est un peu bete Gandalf dans ce cas. Il est bien au courant du nombre d’anneau magique qu’il y a dans le monde et doit connaître la plupart des porteurs ( lui même, elrond, galadriel, etc… ) s’il sait que Bilbon en a un pourquoi ne pas l’identifier ?
Je n’ai plus le livre en tête mais il ne me semble pas que ce passage y était.
Attention, il ne faut pas oublier qu’il existe de nombreux anneaux magique de moindre envergure. Il existe bien plus d’anneaux que les seuls 20 Grands Anneaux. C’est d’ailleurs pour ça que Gandalf effectue des recherches quand le doute lui revient.
– Alexandre –
Je suis d’accord avec ces différentes critiques mais je dois avouer que j’ai trouvé que cet opus était, pour moi, le meilleur des trois. J’admets que j’ai regardé le film comme si je ne connaissais rien à l’univers de Tolkien et que je découvrais la fin des aventures de Bilbo pour la première fois et j’ai apprécié, même si je trouve le film un peu court. Si je me place comme lectrice du Hobbit, le film est trop modifié et ne respecte pas l’oeuvre, en même temps, l’ajout du personnage de Tauriel a modifié l’histoire des deuxième et troisième parties. Donc même si les avis sont plutôt mitigés, voire négatifs, pour ma part, j’ai plutôt un avis positif sur le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées.
J’ai aimé ce film dans son ensemble, j’ai trouvé que l’histoire était plutôt intéressante.J’avoue que je n’es pas lu les livres mais ce dernier volet de la trilogie me semble bâclé ! Le dragon n’occupe pas une grande place alors que la fin du tome deux laissait voir une suite très prometeuse. De plus, pour une fin le niveau est bien moins élevé que dans le seigneur des anneaux! Une fois la bataille terminé il ne reste plus rien du film, non non ce n’est tout juste pas possible de faire sa ….
donc grosse déception sur ce film pour ma part
Je trouve qu’il y a une contradiction entre le début de ton texte ou tu dis que tu as aimé et la fin du paragraphe ou tu dis que c’est une grosse déception. Est-ce que c’est un bon film ou une grosse déception?
Objectivement c’est un bon film quand même il ne faut pas le cacher mais personnellement je m’attendais à une fin d’une autre tournure, d’une autre envergure. Car 5-10 min de film après la bataille je trouve sa moyen. Donc oui je suis déçu même si le film reste quand même un bon film.
Bonjour,
pour ma part, j’ai adoré le film et la trilogie dans son ensemble. Je voulais faire un long texte pour répondre à certains d’entre vous qui n’avez pas aimé des passages ou tout le film. Mais à quoi bon, puisque j’ai remarqué que tous le monde campe sur ses positions.
J’aurais aimé parlé de Légolas et la loi de la gravité, de Tauriel et l’histoire d’amour. Donner mon point de vue sur ces différents moment et démontrer par exemple que Les moments Legolas dans le film sont aussi crédible que Le Legolas de Tolkien courant sur un mètre de neige en laissant des empreintes à peine perceptibles.
La différence se trouve dans l’interprétation de ces moments, pour Tolkien, c’est un peu de magie naturel des elfes. Pour Jackson c’est un moment pur de cinéma populaire comme pourrait très bien le faire un Spielberg ou Cameron. Est-ce que mon côté Tolkien doit entrer en conflit avec mon envie de cinéma populaire?, je ne le pense pas?
Est-ce que je pense que certains d’entre vous donne trop d’importance aux ecrits de Tolkien? oui, sûrement!
C’est donc, en partie pour cette raison que certains ne peuvent apprécier les films à leurs juste valeur.
Comme Mr Ethnologue, je pense qu’il y a un partis pris et que depuis l’annonce que le Hobbit deviendrai une trilogie, sans avoir vu les films, il n’y a eu que des critiques (HFR,, Le hobbit 1 beaucoup trop long, les ajouts, le hobbit 2, les ajouts et les énormes différences avec le livre et une fin frustrante. Le hobbit 3 pas assez long!! (un comble)!
Je pense, finalement, que les attentes de ces personnes déçus étaient énormes. Un peu trop peut-être!!!!
Si on parle de fidélité au livre, je n’ai entendu personne dire qu’il ne manquait pas un chapitre dans la trilogie du Hobbit, de plus que nous avions des passages entiers des annexes. J’ai juste lut qu’il y avait d’énormes différences avec le livre et des passages entiers inventés!!! Qui n’a pas révé d’inventer des histoires dans le monde de Tolkien. Moi, j’ai vécu celle de Peter Jackson. Personne ne parle des thèmes de la mort, de l’avidité pour l’or, de la rédemption ou du caractère de Bilbo et de son action. Personne ne dit qu’on voit bien dans le film de P.J le conservatisme des elfes qui vivent dans un passé révolu et que Tauriel voit en Kili une porte ouverte sur le monde. C’est ce que moi j’appelle « l’esprit de Tolkien ». Bref, il y a énormément de bonne choses dans cette trilogie pour la voir et le revoir. Que dire de la virtuosité de Peter Jackson derrière la caméra, ce maître de la chorégraphie des images. Croyez moi quand je parle de chorégraphie, de scénographie, de théâtralité c’est mon métier. Je pourrais disserter des heures mais à quoi bon. Je pense, qu’avec le temps, cette trilogie prendra la place qui s’impose dans tout filmothèque de cinéphile. J’aime à répéter cette phrase de Jean-Pierre Lavoignat dans studio magazine à propos du SDA : « Je préfère regarder la montagne que les pierres »
Désolé pour les fautes d’orthographe!!! pas le temps de me relire.
Sinon, je trouve que vous avez un très bon site et je vous souhaite bonne continuation pour les années à venir.
A la place de Mr Ethnologue, je voulais dire Glorfindel, avec un avis moins tranché!!!
petite conclusion ; la trilogie du hobbit ce laisse aller plus facilement au fil du temps mais le 1 aura était pour moi très du livre et c’est le seul des 3 il ma beaucoup captivé, en revanche pour le 2 toute cette mystèrieusité a était massacrer, le dragon était plus mystérieux et plus cacher, tout cela a disparut
et d’après mes dèrniers renseignement le hobbit 3 sera très jeux video
MAIS IL NE FAUT PAS OUBLIER que c’est un film et que l’on n’est pas passif donc il a falut que Peter Jackson fasse un choix car si la trilogie avait réspécté la trilogie mot pour mot cela serait un massacre énorme
Bonjour
Je viens de voir le film et je le trouve ni meilleur ni pire que les deux précédents.J’ ai lu le Hobbit alors que la plupart des intervenants ne devaient pas être nés.Lire que les livres de Tolkien ne sont pas destinés à divertir me divertis.Si un livre ne divertis pas il est ennuyeux et dans ce cas ne sera pas lu même s’il doit transmettre un message .Ne comparez plus le seigneur des anneaux et le Hobbit :il n’étaient pas destinés au même public.Pour le Hobbit au regard de l’age des destinataires de l’oeuvre il valait mieux qu’ils ne s’ennuient pas.
Ne comparez plus un livre et un film ils sont incomparables.Un lecteur sera souvent déçu par un film car les images ne correspondent pas souvent à son imaginaire.Alors simplement aimez ou n’aimez pas mais ne théorisez pas.Et vive Tolkien et Jackson !!
Le 2, ce qui est paradoxal, reste mon favoris : excepté la fin mal coupée, c’est le plus abouti en terme de film (j’ai arrêté de comparer avec les bouquins, parce qu’au final, on se retrouve toujours sur le carreau, mais c’est un mal qui se retrouve dès que l’on compare le littéraire avec le cinéma) : on rentre au cœur de l’action de suite, on aborde des lieux mythiques, on « vit » des scènes légendaires (celle de la rivière restera dans les annales) et l’on rencontre enfin Smaug. Ce dernier opus reste bon, mais mal coupé (version extra longue je me languis de toi).
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